Aparté: président

Si demain j'étais élu président de la France, vous savez ce que je ferais?
Rien.
Et vous savez quoi?
Je pense que je serais un bien meilleur président que tous les présidents qu'a eu la France

Il faut de l'audace pour oser ne rien faire.
Il faut du courage pour admettre, calmement, qu'on essaie de temporiser la situation.
Il faut un courage immense.

J'ai jamais fait d'études politiques de toute ma vie.
Et malgré ça, il me semble que je pourrais être un bien meilleur président que tous les candidats actuels.

Et je vais peut-être même me présenter un jour.
Et ce sera pour gagner.
Je ne suis pas Coluche, je ne suis pas un mariole.
Mais je pense comme Coluche, que les études en politique sont largement sur-estimées.

Je suis une personne courageuse et audacieuse.
Et je pense que ces deux qualités, associées à un peu de bon sens et d'intelligence, sont suffisantes pour faire de moi un bon président.



Je suis un Homme extraordinaire, ça je le sais depuis longtemps.
Et demain, il est possible que je devienne le premier président français à avoir sculpté son cerveau dans l'adéquation entre le monde physique et le monde psychique.
Et ça, mes amis, ce serait un progrès énorme.



Si demain j'étais élu président, je ne ferais rien.
Je ne promettrais pas à l'Iran de la laisser acquérir la bombe nucléaire bientôt.
Je cesserais de financer des projets précoces et peu pertinents tels que le Human Brain Project et le projet ITER.
J'arrêterais de tenir une politique d'immigration de masse.
Je ne ferais rien.
J'essaierais seulement de temporiser la situation.

Et vous connaissez peut-être l'expression: plus vous êtes silencieux, et plus vous devenez capables d'entendre.
J'écouterais les appels de la Chine lorsque celle-ci me demande de construire une voie de chemin de fer jusqu'en Europe.

J'écouterais les plaintes de la Russie, lorsque celle-ci dénonce l'impérialisme de l'Union Européenne.

J'écouterais Donald Trump lorsque celui-ci se plaint de la pollution chinoise.

Voilà ce que je ferais si j'étais président.
Je ne sais pas qui ça favoriserait.
Et je m'en fiche, je m'en moque, je ne veux pas le savoir.

Si j'étais président, je ferais une vertu du fait de temporiser les choses.
Parce que la douceur est une arme.
Faire les choses doucement, ça multiplie nos capacités intellectuelles.

C'est aussi simple que ça.

http://forums.d2jsp.org/topic.php?t=78547260&f=150&p=530439815

This post was edited by Chevaucheur on Apr 26 2018 10:40am

Aparté: vulgariser le judaïsme



Alala...
Heureusement qu'il y a les américains pour vulgariser ce qu'est le judaïsme.


Au fait, c'est super cool les bougies de la Hanoukkia.
Ça met de la lumière dans toute la maison, et c'est vachement bon pour la moral en plein mois de décembre...

A noter:

• la Hanoukkia (instrument utilisé pour Hanouka) est un chandelier à 9 branches
  
• la Menorah (symbole du judaïsme) est un chandelier à sept branches: elle représente les 7 branches du delta du Nil

http://forums.d2jsp.org/topic.php?t=78556630&f=150&p=530441114

Aparté: simple

L'amour, c'est aussi simple que prêter attention aux états de pensée de l'autre.

La curiosité, c'est aussi simple que de cogner jusqu'à ce que l'autre finisse par céder.

La douceur, c'est aussi simple que de faire l'effort de n'avoir aucun à priori.

L'adéquation, c'est aussi simple que de faire attention à sa façon de respirer.

Le bien-être, c'est aussi simple que de se servir de renforcement positif.

Le progrès, c'est aussi simple que de se servir de renforcement négatif.

La décence, c'est surtout important lorsque le pouvoir est centralisé.

L'esprit d'équipe, c'est surtout important lorsque le pouvoir est dispersé.

Aparté: auto-flagellation publique?

Ils s'embrassent au mois de Janvier,
Car une nouvelle année commence,
Mais depuis des éternités
L'a pas tellement changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a que le décor qui évolue,
La mentalité est la même
Tous des tocards, tous des faux culs.

Ils sont pas lourds, en février,
À se souvenir de Charonne,
Des matraqueurs assermentés
Qui fignolèrent leur besogne,
La France est un pays de flics,
À tous les coins du rue y'en a cent,
Pour faire régner l'ordre public
Ils assassinent impunément.

Quand on exécute au mois de mars,
De l'autre côté des Pyrénées,
Un anarchiste du Pays basque,
Pour lui apprendre à se révolter,
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
De cette immonde mise à mort,
Mais ils oublient que la guillotine
Chez nous aussi fonctionne encore.

Être né sous le signe de l'hexagone,
C'est pas ce qu'on fait de mieux en ce moment,
Et le roi des cons, sur son trône,
Je parierai pas qu'il est allemand.

On leur a dit, au mois d'avril,
À la télé, dans les journaux,
De pas se découvrir d'un fil,
Que le printemps c'était pour bientôt,
Les vieux principes du seizième siècle,
Et les vieilles traditions débiles,
Ils les appliquent tous à la lettre,
Y me font pitié ces imbéciles.

Ils se souviennent, au mois de mai,
D'un sang qui coula rouge et noir,
D'une révolution manquée
Qui faillit renverser l'Histoire,
Je me souviens surtout de ces moutons,
Effrayés par la Liberté,
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juin
Un débarquement de Normandie,
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu'est venu se faire tuer loin de chez lui,
Ils oublient qu'à l'abri des bombes,
Les Français criaient "Vive Pétain",
Qu'ils étaient bien planqués à Londres,
Que y'avait pas beaucoup de Jean Moulin.

Être né sous le signe de l'hexagone,
C'est pas la gloire, en vérité,
Et le roi des cons, sur son trône,
Me dites pas qu'il est portugais.

Ils font la fête au mois de juillet,
En souvenir d'une révolution,
Qui n'a jamais éliminé
La misère et l'exploitation,
Ils s'abreuvent de bals populaires,
Du feux d'artifice et de flonflons,
Ils pensent oublier dans la bière
Qu'ils sont gouvernés comme des pions.

Au mois d'août c'est la liberté,
Après une longue année d'usine,
Ils crient "Vive les congés payés",
Ils oublient un peu la machine,
En Espagne, en Grèce ou en France,
Ils vont polluer toutes les plages,
Et par leur unique présence,
Abîmer tous les paysages.

Lorsqu'en septembre on assassine,
Un peuple et une liberté,
Au cœur de l'Amérique latine,
Ils sont pas nombreux à gueuler,
Un ambassadeur se ramène,
Bras ouverts il est accueilli,
Le fascisme c'est la gangrène
À Santiago comme à Paris.

Être né sous le signe de l'hexagone,
C'est vraiment pas une sinécure,
Et le roi des cons, sur son trône,
Il est français, ça j'en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre,
Le raisin fermente en tonneaux,
Ils sont très fiers de leurs vignobles,
Leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
Ils exportent le sang de la terre
Un peu partout à l'étranger,
Leur pinard et leur camembert
C'est leur seule gloire à ces tarés.

En Novembre, au salon de l'auto,
Ils vont admirer par milliers
Le dernier modèle de chez Peugeot,
Qu'ils pourront jamais se payer,
La bagnole, la télé, la tiercé,
C'est l'opium du peuple de France,
Lui supprimer c'est le tuer,
C'est une drogue à accoutumance.

En décembre c'est l'apothéose,
La grande bouffe et les petits cadeaux,
Ils sont toujours aussi moroses,
Mais y'a de la joie dans les ghettos,
La Terre peut s'arrêter de tourner,
Ils rateront pas leur réveillon
Moi je voudrais tous les voir crever,
Étouffés de dinde aux marrons.

Être né sous le signe de l'hexagone,
On peut pas dire que ça soit bandant
Si le roi des cons perdait son trône,
Y'aurait cinquante millions de prétendants.

https://www.youtube.com/watch?v=2aRakmBRukQ&feature=youtu.be

This post was edited by Chevaucheur on Apr 26 2018 03:55pm

Aparté: le carnage et l'étrange

Le cousin de mon grand-père maternel, et sa femme et ses enfants, ont été tués alors qu'ils habitaient à Marseille.
Ils avaient décidé d’emménager dans la métropole française, avant la deuxième guerre mondiale.

Et mon grand-père ne les a jamais revus.
Ils ont certainement été déportés et tués.
Et il n'en est même pas sûr.
Peut-être aussi qu'ils sont partis s'installer en Israël après la 2e Guerre Mondiale, sans rien dire à personne.
A cette époque, les moyens de communication n'étaient pas les mêmes que aujourd'hui.

C'est difficile, quand on est juif, de dire du mal d'Israël.
Parce que peut-être qu'on a plus de famille qu'on ne le croit, en Israël.
La deuxième guerre mondiale fut un tel carnage qu'il y a forcément des choses étranges qui se sont produites.

Peut-être que cet oncle que j'avais a été tué, mais que ses enfants ont survécu.
C'est difficile de tout savoir.

Aparté: protéger les faibles



Certains présidents ont fait bien peu de choses.
Mais aucun n'a jamais assumé le fait de ne rien faire.
Et ça fait toute la différence.

Les présidents successifs ont tendance à s'enliser dans des promesses stupides.
Pourquoi font-ils des promesses dans le domaine social, alors que tout le monde sait que l'intelligence sociale actuelle est extrêmement restreinte?

Pourquoi sont-ils incapables de vivre au jour le jour?
Pourquoi font-ils l'erreur de prendre des engagements sociaux sur le futur?
L'intelligence sociale dans le monde est extrêmement mince.

Comment osent-ils se permettre de faire cette erreur?
Comment osent-ils se permettre d'oublier qu'il n'y presque pas d'intelligence sociale dans la société?

Plusieurs de mes oncles et tantes ont été sauvagement assassinés par des fascistes il y a à peine quelques décennies.
Et eux, tous, ils semblent l'avoir oublié.
Ils semblent ne pas avoir fait le lien.
Ils semblent ne pas avoir assimilé le fait qu'il n'y a pas d'intelligence sociale dans la société.

Moi, je ne ferais pas cette erreur qu'ils font.
Parce que moi, contrairement à eux, je suis une victime directe du manque d'intelligence sociale.

Et ça, ça fait toute la différence.
Moi, j'ai une lucidité qu'eux n'ont pas.
Moi, j'ai des capacités qu'eux n'ont pas.
Moi, je suis capable, réellement, de penser au bien de l'humanité.

Moi, je suis du côté des faibles.
Et je suis du côté de ces faibles qui apportent une richesse à la société.
Je suis le mieux placé pour protéger ces faibles, protégeant ainsi l'ensemble de la société mondiale.

Pour moi, c'est assez délicat d'interroger mon grand-père sur des choses dramatiques qu'il a vécues.

http://forums.d2jsp.org/topic.php?t=78562086&f=150&p=530460491

This post was edited by Chevaucheur on Apr 27 2018 04:16am

Aparté: piaillements



C'est pas un peu fini ces bavardages?!
Non, je plaisante.
J'aime bien quand vous piaillez.
J'aime bien quand vous piaillez sur mes topics, parce que ça témoigne du fait que je suis lu.

J'aime bien quand on prête attention à mon état de pensée.
C'est de l'amour que je reçois.
Et je vous en suis reconnaissant.

http://forums.d2jsp.org/topic.php?t=78562086&f=150&p=530467158

Aparté: la syntaxe arabe

En arabe, on ne dit pas "donne moi un verre s'il te plaît".
En arabe, on dit: "donne verre".

François Hollande s'est servi de la syntaxe arabe durant le débat final contre Sarkozy en 2012, comme vous pouvez le voir dans cette vidéo:

https://www.youtube.com/watch?v=53b-pBPvjmA

Il a fait une anaphore très forte, en répétant les mots: "moi président de la république".
Il n'a pas dit: "si j'étais élu président élu président de la république".
Il a juste dit "moi président de la république".
Et ça, c'est la syntaxe arabe.

N'est-ce pas une preuve de plus de ma première théorie?
N'est-ce pas une preuve que chaque culture a son intelligence particulière?
Je pense que si.

http://forums.d2jsp.org/topic.php?t=78562086&f=150&p=530470905

Aparté: centraliser le pouvoir

Comment centraliser le pouvoir?
Est-ce que c'est aussi simple que faire des avancées scientifiques majeures telles que la théorie de la relativité?
Non.

Centraliser le pouvoir, c'est quelque chose de bien précis.
Centraliser le pouvoir, c'est mettre à l'honneur les gens qui sont spécialisés dans une petite chose bien précise.
Lady Gaga ne mesure que 1m55.
Eva Longoria (Desperate Housewives) ne mesure que m1m57.
Gal Gadot (Wonder Woman) ne mesure "que" 1m78.

Les producteurs américains pourraient choisir des célébrités plus grandes.
Mais ils ne le font pas.
Ils ne le font pas car c'est une force de choisir des gens petits, et spécialisés dans une petite chose bien précise.

On peut centraliser du pouvoir entre ses mains.

Si vous prenez une personne grande et ouverte d'esprit, alors c'est délicat de centraliser du pouvoir entre ses mains.
Elle risque de s'avérer imprévisible.

Si vous prenez une personne petite, avec de petits objectifs, et qui est pas trop ouverte d'esprit.
Alors, c'est moins dangereux de lui offrir du pouvoir.

C'est un peu moche à dire.
Mais c'est la vérité.

Il ne faut pas que tout le monde soit très ouvert d'esprit.
Car on a besoin de gens qui pourront centraliser le pouvoir.
Et ces gens, ce ne sont pas les plus grands.

Charles de Gaulle mesurait 1m96.
David Ben Gourion mesurait 1m52.

Cette rencontre a marqué l'Histoire il me semble.
Je crois que c'est la plus grande différence de taille qu'il n'y ait jamais eu entre deux chefs d'Etat.



Pour que les cultures de décence soient fortes, il faut centraliser le pouvoir.
Et cela implique de respecter les gens de petite taille.
Cela implique de respecter ceux qui font l'effort de ne pas trop ouvrir leur esprit, et qui sont capables de ne pas être trop imprévisibles.

Il vaut mieux une personne petite et simple, plutôt qu'une personne grande et imprévisible.
Surtout pour diriger un pays.
Surtout à l'époque actuelle.

Il existe bien sûr une autre menace si la personne est trop simple et trop petite.

This post was edited by Chevaucheur on Apr 28 2018 12:36am

Aparté: l'écume

Le désespoir, c'est comme de l'écume.
Il y a d'abord une vague déferlante qui arrive, ultra-puissante, dévastatrice.
Et ensuite, cette vague est ramenée à un statut physique simple.
C'est seulement ensuite que cette vague redevient un ensemble de molécules d'eau.
Et alors, les molécules, par la seule force de la gravité et d'une pente douce redescendent vers la mer, doucement, mais sans hésitation.

C'est exactement ça qu'il se passe dans ma tête.
Après un état d'excitation important, je peux sentir chaque molécule qui redescend vers un état de calme paisible, les unes et les autres, doucement mais sans hésitation.