Aparté: plusieurs notions (2)
Le non-sensLe non-sens, qu'est-ce que c'est, d'un point de vue social?
Le non-sens, c'est la rupture de liens de confiance suprême.
Il n'y a plus de logique, même pas avec soi-même.
C'est quelque chose de mal.
Le non-sens mène très rapidement au désespoir.
Et il convient de l'éviter.
Les capacités mentalesLes capacités mentales des individus d'une communauté ne sont pas un gage de stabilité.
Les capacités mentales, ça ne suffit pas.
Si vous prenez une personne très intelligente, mais qui par ailleurs ne connaît pas le théorème de Pythagore, elle ne réussira pas à résoudre certains problèmes.
Elle ne réussira pas à calculer la longueur d'un côté de triangle rectangle.
Pour résoudre un problème, il faut deux choses:
- la théorie: les règles, les lois qui régissent le système
- la pratique: la capacité de trouver comment se servir des règles pour résoudre un problème concret auquel on est confronté
Si on a de bonnes capacités mentales, alors on a de bonnes capacités à mettre en application les règles.
Mais si les règles n'existent pas encore, alors les capacités mentales sont inutilisables.
La stabilité d'une société ne dépend donc pas seulement des capacités mentales des individus de la société.
Il faut aussi faire un travail de création de règles.
Et parfois, il n'y a pas besoin de beaucoup de capacités mentales pour créer des règles.
Parfois, des capacités mentales trop importantes sont un handicap.
Les capacités mentales des individus ne sont en aucun cas un gage de stabilité de la société à laquelle appartiennent ces individus.
La connaissanceIl me semble que j'ai déjà parlé de cette notion, mais j'en parle à nouveau parce que c'est une notion importante.
La connaissance est un outil très puissant.
La connaissance peut faire exploser des villes entières.
La connaissance peut permettre de gagner des quantités phénoménales d'argent.
La connaissance est un outil (très puissant).
Mais la connaissance, c'est aussi une charge.
Si on se permet de manipuler la connaissance, si on se permet d'amasser des connaissances sur un sujet donné, alors il y a un impératif d'exhaustivité qu'il faut respecter.
Par exemple, si on ne regarde que les aspects négatifs d'un sujet d'étude, alors on aura une vision complètement fausse et biaisée de ce sujet.
Intéressons nous par exemple aux souris.
Les souris, ça transporte des maladies parfois (la peste, la leptospirose, les ténias, la méningite).
Et les souris jouent aussi un rôle important dans l'écosystème (elles mangent certains restes, certains déchets).
Par décence, il y a une rigueur à avoir.
Si on veut se permettre d'utiliser la décence comme d'un outil, alors il faut faire l'effort de considérer la connaissance comme une charge.
Il faut qu'il y ait des règles à l'ONU.
Soit on donne de l'argent aux USA pour qu'ils fassent ce travail (les USA sont les mieux placés pour remplir cette mission).
Soit chaque société fait ce travail elle-même.
La situation actuelle me paraît malsaine.
Il y a une malhonnêteté qui règne.
Il y a des liens de confiance qui restent en suspens, et qui devraient je le pense être créés.
Il me semble que le système est déjà en place.
Déjà, les USA font l'effort de savoir de nombreuses choses.
Déjà, les juifs font l'effort de comprendre des choses.
Pas seulement comprendre les choses qui les concernent directement.
Mais aussi comprendre des choses plus périphériques, pour aider la société mondiale à gagner en stabilité.
Déjà, les chinois apportent de l'harmonie un peu partout dans le monde.
Le système est déjà plus ou moins en place.
Et je pense qu'une officialisation de tout ça serait positive.
Il faut que ce soit officiel: les USA remplissent ce travail qui est le leur.
Et en échange, les autres courants culturels doivent eux aussi remplir chacun leur travail.
Il n'y a même pas besoin d'échanges d'argent, finalement (en tout cas sur le long-terme).
Puisque chaque courant culturel a sa mission, et que les missions sont à peu près équivalentes en quantité de travail nécessaires à fournir.
Le fétichismeCertaines personnes disent parfois "tout est à vendre".
Est-ce vrai que tout est à vendre?
Non, pas vraiment.
Certains liens sont plus puissants que de l'argent (notamment des liens familiaux).
Donc cette expression est fausse.
Intéressons nous maintenant à une autre expression de mon invention, un peu différente:
"certaines choses, sans raison, ne sont pas à vendre".
Est-ce vrai?
Oui, il me semble que c'est vrai.
Certaines personnes développent un fétichisme.
Les bébés aiment leur tétine, et leur ours en peluche.
Et les garçons adultes, eux, aiment regarder le foot à la télévision.
Les filles adultes, elles, elles aiment le shopping, la danse et/ou la couture.
À quoi sont dus ces fétichismes?Ces fétichismes sont souvent dus aux émotions: la peur, la colère ou le désespoir.
Par peur du monde extérieur, un bébé s'accroche de toutes ses forces à sa peluche.
Sa peluche qui est douce et gentille.
Quel est le problème avec tout ça?
Le fétichisme, ça obstrue le chemin vers la connaissance.
Les bébés sont complètement effrayés par le monde réel, et l'actuel de la société.
Et au lieu qu'on se rende compte à travers des symptômes, ce sont eux qui partent s'enfermer dans un fétichisme pour leur peluche.
Les adultes ont un certain mal-être de vivre dans une société sans intelligence sociale.
Et au lieu qu'on s'en rende compte à travers des symptômes, ce sont eux qui partent s'enfermer dans un fétichisme pour le football.
Le fétichisme, ça obstrue le chemin vers la connaissance.
Alors, le mal-être chez l'adulte, ou la peur chez les bébés, on s'en rend plus ou moins compte quand même.
Mais il y a d'autres choses qui sont invisibles, justement à cause du fétichisme.
Quoi par exemple?
Les relations sexuelles par exemple.
Les gens n'osent pas avoir des relations sexuelles (même protégées) avec des inconnus.
Parce que ça offre à l'étranger du bonheur.
Et les gens ont une répulsion à faire cela.
La connaissance qui est obstruée ici, c'est que: les gens ont une profonde suspicion vis-à-vis des étrangers.
Et ça, personne ne semble en avoir conscience.
Aux USA, il y a un système de détection des maladies sexuelles très élaboré.
Et les gens osent avoir des rapports avec des étrangers.
Donc la suspicion vis-à-vis des étrangers est peu importante.
Dans le reste du monde, par contre, la suspicion est forte, et elle est invisible.
Elle est dissimulée par un
fétichisme négatif.
Ce que j'appelle fétichisme négatif, c'est le fait de refuser de faire une chose qui serait pourtant plutôt agréable.