Quote (Lenoor @ Jul 22 2018 01:56pm)
La cohérence ça aurait été de traiter cette affaire comme une autre: un gars frappe quelqu'un -> arrestation basta.
Là on a affaire à une situation très romancée pour faire parler le bas-peuple. Et ça feed.
Tu n'as pas compris les enjeux de l'affaire ! Ce n'est pas un simple fait divers.
D'autres faits sont à rapprocher de celui ci qui conduisent à légitimement s'interroger sur le fait de savoir si une police politique secrète existe au sein de l'Elysée, crée et dirigée par Emmanuel Macron lui-même, dont les membres sont nommés discrétionnairement, (sans même nécessairement appartenir aux forces de police, mais en en exerçant illégalement les fonctions), et qui ne fait l'objet d'aucun contrôle, dont nul ne connait le rôle exact ni les compétences ...
D'un scandale d'Etat, l'affaire est devenue une affaire d'Etat, qui touche directement le Président de la République.
La communication calamiteuse du gouvernement et de l'Elysée démontre que, pris la main dans le sac, ils n'ont aucun moyen de défense. Et pour cause, nul ne sait rien, hormis Emmanuel Macron !
Macron va tenter désespérément de faire porter la responsabilité de l'affaire au ministre de l'intérieur, sans doute en le faisant démissionner, et tenter ainsi d'étouffer l'affaire ...
Mais l'affaire ne s'arrêtera pas là ... la machine politico-médiatique est lancée, et l'affaire est très grave. Nous sommes une démocratie, pas un Etat policier !
Le Président de la République est, de par la constitution de la Vème République, garant des institutions et de l'Etat de droit.
Si l'on peut démontrer que Macron a délibérément violé les institutions (et donc l'Etat de droit), en créant et dirigeant discrétionnairement une police politique secrète et parallèle, alors pourrait s'envisager une procédure de destitution (qui se solderait sans doute par la démission de Macron ...)
This post was edited by dijonnais on Jul 23 2018 06:34pm