Les accords d'Oslo ont été fondés sur l'illusion que l'OLP pouvait totalement changer et devenir soudain un "partenaire pour la paix" ... Il est vite devenu évident que l'Autorité Palestinienne n'était que le nouveau nom de l'OLP. Les attaques terroristes se sont rapidement multipliées. L'argent reçu par l'Autorité Palestinienne a été utilisé pour continuer à inciter au meurtre et pour récompenser les meurtriers.
En 1967, un changement de stratégie a eu lieu. L'OLP avait été créée peu de temps avant pour que personne ne parle plus d'une "guerre pour la destruction d'Israël". Il fut désormais question d'une "guerre de libération nationale". Et l'OLP fut présentée comme un "mouvement de libération".
Les Arabes qui avaient quitté Israël entre 1948 et 1949, et qui vivaient depuis dans des camps de réfugiés, furent définis comme le "peuple palestinien"; et le peuple palestinien fut inventé. Comme l'a dit en 1977 un membre du Conseil exécutif de l'OLP, Zuheir Mohsen: "Le peuple palestinien n'existe pas ... Nous parlons aujourd'hui de l'existence d'un peuple palestinien pour des raisons politiques et tactiques. "
Les dirigeants de l'Autorité Palestinienne n'ont jamais cessé de recourir à la "lutte armée", nom qu'ils donnent au terrorisme et à l'assassinat de Juifs. Pour "contrecarrer tous les projets du sionisme", ils ont inventé le "peuple palestinien" et la "lutte de libération nationale" qu'ils sont censés mener leur a permis d'acquérir une reconnaissance internationale. En appelant "lutte armée" le terrorisme et l'assassinat de Juifs, ils ont rendu terrorisme et assassinat de Juifs acceptable. En signant les accords d'Oslo, ils ont pu se donner l'apparence de gens intéressés par la paix, sans pour autant renoncer au terrorisme. Ils ont même réussi à diaboliser Israël et à donner au pays l'image d'un pays barbare et cruel, tout en continuant à assassiner des Juifs.
"Si vous regardez l'histoire ... ce qui met fin aux conflits est le fait que l'une des parties abandonne ... ensuite, c'est fini ... pendant la Seconde Guerre mondiale, [les Allemands] ont été forcés d'abandonner ... et regardez quels bénéfices ils ont tiré du fait d'avoir abandonné. " - Daniel Pipes, historien, le 19 novembre 2017.
Aucun Président des Etats-Unis n'avait jamais dit aux dirigeants palestiniens qu'ils mentaient ou ne leur avait demandé de cesser d'inciter au meurtre et de financer le terrorisme, et aucun Président des Etats-Unis n'avait jamais décidé de réduire le financement de l'Autorité Palestinienne tant qu'elle continuerait à inciter à la terreur. Le Président Donald J. Trump l'a fait.
Le Président français Emmanuel Macron a accepté d'utiliser l'argent des contribuables pour récompenser l'assassinat de Juifs. Il a également accepté d'entériner la définition très particulière des "réfugiés palestiniens" donnée par les Nations Unies (UNRWA): sont considérés comme "réfugiés palestiniens" des générations infinies de descendants.
7 août. Israël. Dvir Sorek, un étudiant âgé de 18 ans, rentrait de Jérusalem vers son école après avoir acheté des livres pour offrir un cadeau de fin d'année à ses rabbins. Il a été poignardé à mort par deux terroristes arabes.
Au moment où ses funérailles avaient lieu, pendant que son père prononçait l'éloge funèbre, les habitants du village arabe de Silwad, situé à deux kilomètres au nord, ont tiré des feux d'artifice pour célébrer l'assassinat.
Sorek était, selon toutes les descriptions disponibles, un adolescent paisible qui n'avait jamais fait de mal à personne. Parmi les livres qu'il avait achetés, l'un avait pour auteur l'écrivain israélien de gauche, David Grossman, et soulignait la nécessité de créer un État palestinien.
La seule "faute" de Sorek était d'être un Juif.
Son nom s'ajoute à la longue liste des Juifs tués ou blessés par des terroristes arabes. Certains des assassinats commis ont été plus cruels encore que celui dont il a été victime. Au mois de février dernier, à Jérusalem, Ori Ansbacher a été violée avant d'être tuée. Son assassin a déclaré: "Je voulais tuer un Juif et être un martyr." En 2011, cinq membres de la famille Fogel, dont trois jeunes enfants, ont été sauvagement égorgés. En 2014, deux meurtriers munis de haches, de couteaux et d'une arme à feu sont entrés dans une synagogue à Jérusalem au cours de la prière du matin et ont massacré cinq fidèles, puis un policier qui tentait de les arrêter. Le 13 décembre 2018, à un arrêt de bus près d'Ofra, deux jeunes Juifs ont été abattus au fusil-mitrailleur par des terroristes. Quatre jours plus tôt, sept autres Juifs avaient été attaqués par arme à feu au même endroit. Une jeune femme enceinte gravement touchée a survécu, mais, malgré les efforts des médecins, le bébé qu'elle portait est décédé. Voici quelques jours, lors d'une attaque terroriste à l'explosif sur un sentier de randonnée près de Dolev, au nord de Jérusalem, une adolescente juive a été assassinée. Son père et son frère ont été grièvement blessés.
Après chaque assassinat, des célébrations arabes semblables à celles survenues à Silwad ont lieu. Des bonbons et d'autres friandises sont distribués dans la rue. Si les assassins sont abattus par les soldats israéliens ou la police, ils sont proclamés martyrs et vénérés. Leurs portraits sont exposés dans les villes palestiniennes. S'ils ne sont pas abattus, ils sont traités en héros. Que les meurtriers soient abattus ou qu'ils soient arrêtés, jugés et emprisonnés en Israël, leurs familles reçoivent de l'Autorité Palestinienne, une allocation mensuelle d'un montant supérieur au salaire moyen palestinien. Parfois, les mères des meurtriers disent à quel point elles sont fières des actes de leurs fils.
La dépravation inhérente à l'assassinat de civils innocents, les célébrations qui suivent les assassinats, le prestige accordé aux assassins, les paiements alléchants accordés en guise de récompense et la fierté des mères découlent d'une incitation à la haine des Juifs qui est injectée dans l'esprit de les Arabes palestiniens par les institutions palestiniennes.
Les manuels utilisés dans les écoles palestiniennes sont remplis d'appels à l'assassinat de Juifs, ce jusque dans des domaines tels que les mathématiques. Les journaux de l'Autorité Palestinienne publient régulièrement des caricatures antisémites dignes de celles publiées dans Der Stürmer, le journal nazi allemand. Le 13 août 2019, le Comité pour l'Elimination de la Discrimination Raciale de l'ONU a consacré une journée entière à l'analyse de la propagande antisémite diffusée par les médias de l'Autorité Palestinienne. Les données présentées étaient accablantes. La conseillère juridique de l'organisation UN Watch, Dina Rovner, a souligné que les médias de l'Autorité Palestinienne "perpétuent des stéréotypes antisémites tels que : les Juifs sont avides, les Juifs font partie d'un complot visant à contrôler le monde, ce sont des tueurs de bébés, ils empoisonnent les Palestiniens et volent leurs organes ".
L'Autorité Palestinienne est fondamentalement une organisation terroriste vouée à la destruction d'Israël et des Juifs israéliens par tous les moyens.
Jusqu'à la publication de la Déclaration de Venise en 1980, les neuf États membres de la Communauté européenne considéraient l'OLP comme un groupe terroriste, et ce pour de bonnes raisons: en décembre 1973, une attaque palestinienne à l'aéroport Leonard de Vinci à Rome avait coûté la vie à 34 personnes, et deux attentats palestiniens avaient également eu lieu à l'aéroport d'Orly à Paris, l'un en janvier 1975 et l'autre en mai 1978. Jusqu'en 1991, les États-Unis et Israël, définissaient l'OLP comme une organisation criminelle terroriste, et les contacts entre Israéliens et dirigeants de l'OLP étaient interdits par la loi israélienne.
Les accords d'Oslo ont été fondés sur l'illusion que l'OLP pouvait totalement changer et devenir soudain un "partenaire pour la paix". L'Autorité Palestinienne a été créée quelques mois plus tard et est devenue la nouvelle incarnation de l'OLP.
Il est vite devenu évident que l'Autorité Palestinienne n'était que le nouveau nom de l'OLP. Les attaques terroristes se sont rapidement multipliées. L'argent reçu par l'Autorité Palestinienne a été utilisé pour continuer à inciter au meurtre et pour récompenser les meurtriers.
Les dirigeants du monde occidental ont prétendu que cela importait peu et ont détourné les yeux. Ils ont insisté pour que les dirigeants israéliens négocient comme s'il n'y avait pas de terrorisme et comme si les incitations au meurtre n'existaient pas.
Les dirigeants israéliens ont donc négocié. Les négociations ont échoué.
Depuis 2008, l'Autorité Palestinienne a cessé de négocier avec Israël, et violé ainsi les engagements qu'elle avait pris dans le cadre des accords d'Oslo. Elle a choisi plutôt de mener une offensive diplomatique internationale. L'"État de Palestine", bien qu'inexistant, est maintenant reconnu par 139 pays, dont plusieurs États membres de l'Union européenne et le Saint-Siège. Il s'est vu octroyer le statut d'Etat non membre admis en qualité d'observateur aux Nations Unies en 2012, et a acquis la possibilité de rejoindre diverses agences des Nations Unies. En 2018, le Groupe des 77, la plus grande organisation intergouvernementale de pays en voie de développement au sein de l'ONU, a choisi pour chef "l'État de Palestine".
Les dirigeants de l'Autorité Palestinienne, constatant que l'aveuglement volontaire de la plupart des dirigeants du monde occidental est toujours là, ne cachent même plus leur refus de renoncer au terrorisme. Le président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, qui sera bientôt dans la quatorzième année de son mandat de quatre ans, vient d'annoncer avec fierté qu'il continuera à récompenser les assassins des Juifs et leurs familles. Qadura Fares, responsable du Club des prisonniers palestiniens, a récemment déclaré:
"La société palestinienne a une attitude complètement différente envers ceux qu'Israël appelle "terroristes ". Ces gens sont des militants considérés par nous comme des personnes qui se sont sacrifiées pour la libération du peuple palestinien".
Les dirigeants palestiniens, sans que personne ne les blâme jamais, nient également le droit qu'a Israël d'exister. Le 14 août, Ibrahim Khraishi, ambassadeur de l'Autorité Palestinienne auprès de l'ONU, a dit : "ce à quoi nous sommes confrontés est le mouvement sioniste. J'aimerais vous rappeler qu'en 1975, l'Assemblée générale a adopté la résolution 3379, indiquant que le sionisme est une forme de racisme". Il a laissé de côté le fait que la résolution a été révoquée en 1991 et que le mouvement sioniste avait atteint son objectif: Israël existe. Khraishi a parlé comme si l'état d'Israël n'existait toujours pas. Ses propos diffamatoires et sa négation de l'existence d'Israël n'ont même pas été mentionnés dans les médias occidentaux.