Quote (Chevaucheur @ 14 Jun 2018 12:08)
Les séfarades sont le top du top en matière d'intelligence sociale.
On a survécu pendant 2,500 ans, avec les musulmans arabes (même si ils sont musulmans que depuis 1,400 ans).
Personne d'autre ne peut en dire autant.
Il y avait bien quelques indiens à un moment, dans les pays arabes, mais ils sont partis en 4e vitesse.
Ils ont juste emporté la main de Fatma avec eux.
La main de Fatma est originellement le symbole d'une
déesse berbère (Afrique du Nord).
Et les indiens se sont appropriés ce symbole.
On n'est pas tant des victimes que ça.
Et en tout cas, on a une intelligence sociale très élaborée.
Alors oui, vous feriez mieux de planquer vos tibias.
https://image.ibb.co/foVW2y/kahina.jpgTu commence a me gaver avec tes approximations historiques incroyablement fausse.
Une bonne partie des juifs était en Espagne (dans le califat musulman) et quand l’Espagne a mené la Reconquista ils ont massacré tout les juifs (par ce que oui, historiquement l'Eglise est antisémite, on va enfin pouvoir en finir avec le barbarisme judéo-chretien) et ceux ci sont partis se réfugier au maghreb et au MO parce qu'ils etaeint bien mieux traité du temps du califat.
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Enfin, la baisse de l'activité commerciale conduit à une sous-estimation de la population juive, qui participe largement à cette invasion. Les Juifs, maltraités lors des règnes précédents notamment avec leur conversion forcée en 617, offrent un accueil favorable aux musulmans, trouvant également un avantage dans la situation des minorités hébraïques protégées par la juridiction islamique plutôt que wisigothe4,5
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'évolution politique favorisée par les crises du siècle précédent met un terme au Moyen Âge espagnol et ouvre la voie aux États modernes. Les violences religieuses dans la majeure partie de la péninsule se transforment progressivement en une politique de pureté du sang et de christianisation de la société. Les souverains n'ayant pas encore la totalité des pouvoirs, cette politique est initiée indépendamment par d'importantes institutions civiles ou ecclésiastiques.
Dès 1449 et jusqu'au milieu du XVIe siècle, elles promulguent, chacune de leur côté, les décrets dits de la pureté du sang ayant pour but d'extirper d'Espagne les héritages musulmans et juifs. Les tribunaux de l'Inquisition apparaissent dès 1478 en Espagne et au Portugal. « Leurs victimes sont d'abord les Juifs convertis au catholicisme, suspectés de judaïser en secret. On les appelle les marranes, c'est-à-dire les cochons »30.
Cette politique atteint son paroxysme en Espagne après 1492, lorsque les désormais Rois très catholiques, à la tête d'un royaume uni, voulant imposer la foi chrétienne à l'ensemble du royaume prononcent l'expulsion des juifs d'Espagne non convertis, provoquant par là-même un exil. Les musulmans non convertis sont expulsés en 1502. Ne restent alors en Espagne que de nouveaux convertis appelés morisques. Après différentes péripéties, ceux-ci seront définitivement expulsés, un siècle plus tard, en 1609 au motif qu'ils ne s'assimilent pas et sont suspectés d'aider leurs coreligionnaires du Maghreb lors d'attaques par mer par les pirates barbaresques. « C'en est vraiment fini alors de l'esprit de la Convivencia »30, de la coexistence pacifique entre les trois monothéismes.
Le catholicisme, dans ces circonstances, n'est plus seulement une religion, mais devient « une idéologie émergente de l’État-nation », estime Ella Shohat30. « On constate une intolérance croissante de dimension culturelle et ethno-raciale. Juifs et musulmans ne sont plus seulement étiquetés comme différents religieusement, mais leur identité culturelle et linguistique est considérée comme incompatible avec la culture chrétienne espagnole, et elle doit être éradiquée », selon Adnan Husain, spécialiste du Moyen Âge européen30. L'expulsion des juifs et des musulmans d'Espagne a contribué à « créer l'identité moderne de l'Europe que défendent encore beaucoup de personnes de nos jours, une identité chrétienne. C'est l'Europe d'aujourd'hui, mais elle n'était pas ainsi auparavant », selon l'historien Tariq Ali30.
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Si de nombreux Juifs se convertissent sous la menace, beaucoup d'autres se réfugient en Afrique du Nord après les massacres. La plupart gagnent le Maroc, particulièrement Fès ou l’Algérie, Tlemcen, Alger, et les cités du littoral tout au long de la route conduisant en Tunisie. Rabbi Isaac ben Chechet (1326-1408) et rabbi Shimon ben Tsemah Duran77 (1361-1444) comptent parmi les personnalités les plus célèbres de cette vague de réfugiés qui s’implantent à Alger et en territoire zianide71.
De nombreux autres choisissent l'Italie et les côtes nord-africaines principalement le Maroc et l'Algérie mais les plus chanceux sont ceux qui émigrent dans l'empire ottoman où le sultan Bajazet II ordonne de bien les accueillir et peut déclarer : « Vous appelez Ferdinand un monarque avisé, lui qui a appauvri son empire et enrichi le mien ! »99. Ils sont à l'origine de la très importante communauté de Salonique qui disparut dans la Shoah.
This post was edited by ShaY on Jun 14 2018 07:40am