Alors, brièvement, parce qu'un peu la flemme, que c'est un énorme méli-mélo, que j'ai pas vu la vidéo ni lu l'article à la base, et donc juste sur les commentaires.
Le Becquerel, c'est l'unité liée à l' "activité" de la matière, une mesure du nombre de désintégrations par seconde. Pour l'exemple, un gramme de radium 226 pur a une activité de 3,65 x 10^10 Bq. Autant dire que les 4 x 10^3 ou 8 x 10^3, c'est ridiculement petit (et heureusement).
Niveau de l'anti-matière, c'est plutôt profond, absolument pas mon domaine, et du coup, je me sens pas de vulgariser. Mais en gros... La matière est composée de particules élémentaires, électrons, quarks, muons, and co. Dans l'histoire, les quarks ne sont jamais observés séparément et forment toujours des protons/neutrons/trucs similaires éventuellement. L'anti-matière, c'est tout pareil.
Les positrons, on en "observe" aisément. En vrai, on devrait plutôt parler de détection, dans le sens où c'est un mesure très indirecte. Ce qu'on observe, c'est un annihilation avec un malheureux électron qui passait dans le coin (ce qui donne un photon d'une énergie bien déterminée). Et ça, comme je dis, ça se voit partout. Les positrons sont formés notamment lors de désintégrations beta, et des désintégrations beta, y'en a masse qui se font tout le temps partout autour de nous.
Après, les autres particules élémentaires d'anti-matière, on en observe plus difficilement. Et en particulier, je sais rien sur les anti-quarks et les anti-protons et anti-neutrons. Et de ce que j'en sais, on en a jamais détecté dans l'univers visible (horizon, toussa toussa). Après, j'avais jamais entendu parler d'histoire de rejet de l'anti-matière hors de cet horizon.
Sur ce, réunion.