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Nov 7 2018 01:47pm
En ce qui me concerne, ils peuvent même réhabiliter Hitler.
Je m'en fiche.
La situation écologique est trop grave.
J'ai pas de temps à perdre avec leurs enfantillages.
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Nov 7 2018 03:19pm
Quote (dijonnais @ Nov 7 2018 08:19pm)
MélEnchon (avec un E stp ^^) est comme tous les vrais républicains, choqué par cet hommage national ...
Ce n'est pas lui qui réécrit l'Histoire, mais Macron en l'occurrence, qui veut passer outre la décision de justice ayant condamné Pétain à l'indignité nationale ...
Son statut de héros de la 1ère guerre mondiale lui a permis d'échapper à la peine de mort; mais l'indignité nationale demeure ...


Et le pardon de l'église on en fait quoi ?
On peux tous se tromper, regarde les parents de chevaucheuse
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Nov 7 2018 03:37pm
Quote (Melatonina @ Nov 7 2018 11:19pm)
Et le pardon de l'église on en fait quoi ?
On peux tous se tromper, regarde les parents de chevaucheuse


D'après la loi de 1905, l'Etat et l'Eglise sont séparés.
On peut donc pas se servir du pardon de l'église pour réhabiliter Pétain, puisque ce serait amener le religieux dans le monde politique.
-_-

Et puis en plus, c'était quand même une belle ordure ce Pétain.
Pétain, c'est comme le régime Dukan: tu changes une lettre et ça te révèle la vraie nature.
:o

This post was edited by Chevaucheur on Nov 7 2018 03:47pm
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Nov 9 2018 01:29pm


https://la-bas.org/la-bas-magazine/dossiers/ni-petain-ni-aucun

En cette veille de commémoration des généraux de la 1ère guerre Mondiale, j'aimerais rappeler les mots d'Anatole France : « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels ».

Je reproduis ici le texte qu'il a fait publier dans l'Humanité du 18 juillet 1922 :

« Cher Citoyen Cachin,

Je vous prie de signaler à vos lecteurs le récent livre de Michel Corday, « les hauts fourneaux », qu’il importe de connaître.

On y trouvera sur les origines et la conduite de la guerre des idées que vous partagerez et qu’on connait encore trop mal en France ; on y verra notamment que la Guerre Mondiale fut essentiellement l’œuvre des hommes d’argent ; que ce sont les hauts industriels des différents Etats de l’Europe qui, tout d’abord, la voulurent, la rendirent nécessaire, la firent, la prolongèrent. Ils en firent leur état, en tirèrent d’importants bénéfices et s’y livrèrent avec tant d’ardeur, qu’ils ruinèrent l’Europe, se ruinèrent eux-mêmes et disloquèrent le Monde.

Ecoutez Corday sur le sujet qu’il traite avec toute la force de sa conviction et toute la puissance de son talent. « Ces hommes-là, ils ressemblent à leurs hauts fourneaux, à ces tours féodales dressées face à face le long des frontières, et dont il faut sans cesse, le jour, la nuit, emplir les entrailles dévorantes de minerai de charbon, afin que ruisselle en bas la coulée de métal. Eux aussi, leur insatiable appétit exige qu’on jette au feu […] dans la paix, dans la guerre, toutes les richesses du sol et tous les fruits du travail, et les hommes, oui, les hommes même, par troupeaux, par armées, tous précipités pèle mêle dans la fournaise béante, afin que s’amassent à leurs pieds les lingots, encore plus de lingots, toujours plus de lingots. Oui, voilà bien leur emblème, leurs armes parlantes, à leur image. Ce sont eux les vrais hauts fourneaux ».

Ainsi, ceux qui moururent dans cette guerre ne surent pas pourquoi ils moururent. Il en est de même dans toutes les guerres. Mais non pas au même degré. Ceux qui tombèrent à Jemmapes ne sont trompaient pas à ce point sur la cause à laquelle ils se dévouaient. Cette fois, l’ignorance des victimes est tragique. On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.

Ces maîtres de l’heure possédaient les trois choses nécessaires aux grandes entreprises modernes : des usines, des banques, des journaux.

Michel Corday nous montre comment ils usèrent de ces trois machines à broyer le Monde. Il me donna, notamment, l’explication d’un phénomène qui m’avait surpris non par lui-même, mais par son excessive intensité, et dont l’Histoire ne m’avait pas fourni un semblable exemple : c’estcomment la haine d’un peuple, de tout un peuple, s’étendit en France avec une violence inouïe et hors de toutes proportions avec les haines dans ce même pays par les guerres de la Révolution et de l’Empire. Je ne parle pas des guerres de l’Ancien Régime qui ne faisaient pas haïr aux Français les peuples ennemis. Ce fut cette fois, chez nous, une haine qui ne s’éteignit pas avec la paix, nous fit oublier nos propres intérêts, et perdre tout sens des réalités, sans même que nous sentions cette passion qui nous possédait, sinon pour la trouver trop faible.

Michel Corday montre très bien que cette haine a été forgée par les grands journaux, qui restent coupables, encore à cette heure, d’un état d’esprit, qui conduit la France, avec l’Europe entière, à sa ruine totale. « L’esprit de vengeance et de haine, dit Michel Corday, est entretenu par les journaux. Et cette orthodoxie farouche ne tolère pas la dissidence ni même la tiédeur. Hors d’elle, tout est défaillance ou félonie. Ne pas la servir, c’est la trahir.

Vers la fin de la guerre, je m’étonnais devant quelques personnes de cette haine d’un peuple entier comme d’une nouveauté qu’on trouvait naturelle et à laquelle je ne m’habituais pas. Une dame de beaucoup d’intelligence […] assure que si c’était une nouveauté, cette nouveauté était fort heureuse. C’est, dit-elle, un signe de progrès, et la preuve que notre morale s’est perfectionnée avec les siècles. La haine est une vertu ; c’est peut-être la plus noble des vertus ».

Je lui demandai timidement comment il est possible d’haïr tout un peuple : « Pensez, Madame, un peuple entier, c’est grand … Un peuple composé de tant de millions d’individus, différents les uns des autres, dont aucun ne ressemble aux autres, dont un nombre infiniment petit a seul voulu la guerre, dont un nombre encore moindre en est responsable, et dont la masse innocente en a souffert mort et passion. Haïr un peuple, mais c’est haïr les contraires ; le bien et le mal, la beauté et la laideur ».

Quelle étrange manie ! Je ne sais pas trop si nous commençons à en guérir. Je l’espère. Il le faut. Le livre de Michel Corday vient à temps pour nous inspirer des idées salutaires. Puisse-t-il être entendu ! L’Europe n’est pas faite d’Etats isolés, indépendants les uns des autres. Elle forme un tout harmonieux. En détruire une partie, c’est offenser les autres.

Notre salut, c’est d’être de bons Européens. Hors de là, tout est ruine et misère.

Salut et fraternité.

Anatole France
».


Ce texte est à mettre en parallèle avec le dernier discours de Jean Jaurès, un texte grandiose pour la paix prononcé à Lyon dans une salle de Vaise pleine à craquer, qui n’existe plus aujourd’hui, au 51 rue de Bourgogne. Cinq jours plus tard, le 31 juillet 1914, Jaurès était assassiné au café du Croissant, à Paris, par un nationaliste.

Cinq jours avant son assassinat, Jaurès vient à Lyon, le 25 Juillet 1914, aider Marius Moutet qui sollicite les électeurs de Vaise pour un mandat de député. Il vient donc le soutenir mais, dans son désarroi, notre tribun oublie cette tâche [1], pour crier le mélange de tristesse, d’angoisse et d’espérance qui l’étreint à la veille de la guerre : cette guerre qui se profile, et qui, il le sait, va écraser toute une jeunesse et avec elle une partie de l’espérance des peuples. Dans un souci pédagogique, Jean Jaurès expose à son auditoire certaines des causes du conflit mondial qui s’annonce, et l’engage à tout faire pour s’opposer à cette guerre. Cela va devenir un véritable texte de référence à contre-courant.
« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ! »

Cinq jours après, Jaurès était assassiné au café du Croissant, à Paris. Trois jours plus tard, la guerre était déclarée...
________________________________________

"Citoyens,

Je veux vous dire ce soir que jamais nous n’avons été, que jamais depuis quarante ans l’Europe n’a été dans une situation plus menaçante et plus tragique que celle où nous sommes à l’heure où j’ai la responsabilité de vous adresser la parole.

Ah ! citoyens, je ne veux pas forcer les couleurs sombres du tableau, je ne veux pas dire que la rupture diplomatique dont nous avons eu la nouvelle il y a une demi-heure, entre l’Autriche et la Serbie, signifie nécessairement qu’une guerre entre l’Autriche et la Serbie va éclater et je ne dis pas que si la guerre éclate entre la Serbie et l’Autriche le conflit s’étendra nécessairement au reste de l’Europe, mais je dis que nous avons contre nous, contre la paix, contre la vie des hommes à l’heure actuelle, des chances terribles et contre lesquelles il faudra que les prolétaires de l’Europe tentent les efforts de solidarité suprême qu’ils pourront tenter.

Citoyens, la note que l’Autriche a adressée à la Serbie est pleine de menaces et si l’Autriche envahit le territoire slave, si les Germains, si la race germanique d’Autriche fait violence à ces Serbes qui sont une partie du monde slave et pour lesquels les slaves de Russie éprouvent une sympathie profonde, il y a à craindre et à prévoir que la Russie entrera dans le conflit, et si la Russie intervient pour défendre la Serbie, l’Autriche ayant devant elle deux adversaires, la Serbie et la Russie, invoquera le traité d’alliance qui l’unit à l’Allemagne et l’Allemagne fait savoir qu’elle se solidarisera avec l’Autriche. Et si le conflit ne restait pas entre l’Autriche et la Serbie, si la Russie s’en mêlait, l’Autriche verrait l’Allemagne prendre place sur les champs de bataille à ses côtés.

Mais alors, ce n’est plus seulement le traité d’alliance entre l’Autriche et l’Allemagne qui entre en jeu, c’est le traité secret mais dont on connaît les clauses essentielles, qui lie la Russie et la France et la Russie dira à la France : "J’ai contre moi deux adversaires, l’Allemagne et l’Autriche, j’ai le droit d’invoquer le traité qui nous lie, il faut que la France vienne prendre place à mes côtés." A l’heure actuelle, nous sommes peut-être à la veille du jour où l’Autriche va se jeter sur les Serbes et alors l’Autriche et l’Allemagne se jetant sur les Serbes et les Russes, c’est l’Europe en feu, c’est le monde en feu.

Dans une heure aussi grave, aussi pleine de périls pour nous tous, pour toutes les patries, je ne veux pas m’attarder à chercher longuement les responsabilités. Nous avons les nôtres, Moutet l’a dit et j’atteste devant l’Histoire que nous les avions prévues, que nous les avions annoncées ; lorsque nous avons dit que pénétrer par la force, par les armes au Maroc, c’était ouvrir l’ère des ambitions, des convoitises et des conflits, on nous a dénoncés comme de mauvais Français et c’est nous qui avions le souci de la France.

Voilà, hélas ! notre part de responsabilités. Et elle se précise, si vous voulez bien songer que c’est la question de la Bosnie-Herzégovine qui est l’occasion de la lutte entre l’Autriche et la Serbie et que nous, Français, quand l’Autriche annexait la Bosnie-Herzégovine, nous n’avions pas le droit ni le moyen de lui opposer la moindre remontrance, parce que nous étions engagés au Maroc et que nous avions besoin de nous faire pardonner notre propre péché en pardonnant les péchés des autres.

Et alors notre ministre des Affaires étrangères disait à l’Autriche : "Nous vous passons la Bosnie-Herzégovine, à condition que vous nous passiez le Maroc" et nous promenions nos offres de pénitence de puissance en puissance, de nation en nation, et nous disions à l’Italie : "Tu peux aller en Tripolitaine, puisque je suis au Maroc, tu peux voler à l’autre bout de la rue, puisque moi j’ai volé à l’extrémité."

Chaque peuple paraît à travers les rues de l’Europe avec sa petite torche à la main et maintenant voilà l’incendie. Eh bien ! citoyens, nous avons notre part de responsabilité, mais elle ne cache pas la responsabilité des autres et nous avons le droit et le devoir de dénoncer, d’une part, la sournoiserie et la brutalité de la diplomatie allemande, et, d’autre part, la duplicité de la diplomatie russe. Les Russes qui vont peut-être prendre parti pour les Serbes contre l’Autriche et qui vont dire : "Mon cœur de grand peuple slave ne supporte pas qu’on fasse violence au petit peuple slave de Serbie." Oui, mais qui est-ce qui a frappé la Serbie au cœur ? Quand la Russie est intervenue dans les Balkans, en 1877, et quand elle a créé une Bulgarie, soi-disant indépendante, avec la pensée de mettre la main sur elle, elle a dit à l’Autriche : "Laisse-moi faire et je te confierai l’administration de la Bosnie-Herzégovine." L’administration, vous comprenez ce que cela veut dire, entre diplomates, et du jour où l’Autriche-Hongrie a reçu l’ordre d’administrer la Bosnie-Herzégovine, elle n’a eu qu’une pensée, c’est de l’administrer au mieux de ses intérêts.

Dans l’entrevue que le ministre des Affaires étrangères russe a eu avec le ministre des Affaires étrangères de l’Autriche, la Russie a dit à l’Autriche : "Je t’autoriserai à annexer la Bosnie-Herzégovine à condition que tu me permettes d’établir un débouché sur la mer Noire, à proximité de Constantinople." M. d’Ærenthal a fait un signe que la Russie a interprété comme un oui, et elle a autorisé l’Autriche à prendre la Bosnie-Herzégovine, puis quand la Bosnie-Herzégovine est entrée dans les poches de l’Autriche, elle a dit à l’Autriche : "C’est mon tour pour la mer Noire." - "Quoi ? Qu’est-ce que je vous ai dit ? Rien du tout !", et depuis c’est la brouille avec la Russie et l’Autriche, entre M. Iswolsky, ministre des Affaires étrangères de la Russie, et M. d’Ærenthal, ministre des Affaires étrangères de l’Autriche ; mais la Russie avait été la complice de l’Autriche pour livrer les Slaves de Bosnie-Herzégovine à l’Autriche-Hongrie et pour blesser au cœur les Slaves de Serbie. C’est ce qui l’engage dans les voies où elle est maintenant.

Si depuis trente ans, si depuis que l’Autriche a l’administration de la Bosnie-Herzégovine, elle avait fait du bien à ces peuples, il n’y aurait pas aujourd’hui de difficultés en Europe ; mais la cléricale Autriche tyrannisait la Bosnie-Herzégovine ; elle a voulu la convertir par force au catholicisme ; en la persécutant dans ses croyances, elle a soulevé le mécontentement de ces peuples.

La politique coloniale de la France, la politique sournoise de la Russie et la volonté brutale de l’Autriche ont contribué à créer l’état de choses horrible où nous sommes. L’Europe se débat comme dans un cauchemar.

Eh bien ! citoyens, dans l’obscurité qui nous environne, dans l’incertitude profonde où nous sommes de ce que sera demain, je ne veux prononcer aucune parole téméraire, j’espère encore malgré tout qu’en raison même de l’énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n’aurons pas à frémir d’horreur à la pensée du cataclysme qu’entraînerait aujourd’hui pour les hommes une guerre européenne.
Vous avez vu la guerre des Balkans ; une armée presque entière a succombé soit sur le champ de bataille, soit dans les lits d’hôpitaux, une armée est partie à un chiffre de trois cent mille hommes, elle laisse dans la terre des champs de bataille, dans les fossés des chemins ou dans les lits d’hôpitaux infectés par le typhus cent mille hommes sur trois cent mille.

Songez à ce que serait le désastre pour l’Europe : ce ne serait plus, comme dans les Balkans, une armée de trois cent mille hommes, mais quatre, cinq et six armées de deux millions d’hommes. Quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie ! Et voilà pourquoi, quand la nuée de l’orage est déjà sur nous, voilà pourquoi je veux espérer encore que le crime ne sera pas consommé.

Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s’il nous reste quelque chose, s’il nous reste quelques heures, nous redoublerons d’efforts pour prévenir la catastrophe. Déjà, dans le Vorwaerts, nos camarades socialistes d’Allemagne s’élèvent avec indignation contre la note de l’Autriche et je crois que notre bureau socialiste international est convoqué.

Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar.

J’aurais honte de moi-même, citoyens, s’il y avait parmi vous un seul qui puisse croire que je cherche à tourner au profit d’une victoire électorale, si précieuse qu’elle puisse être, le drame des événements. Mais j’ai le droit de vous dire que c’est notre devoir à nous, à vous tous, de ne pas négliger une seule occasion de montrer que vous êtes avec ce parti socialiste international qui représente à cette heure, sous l’orage, la seule promesse d’une possibilité de paix ou d’un rétablissement de la paix".


Jean Jaurès


https://rebellyon.info/25-Juillet-1914-a-Vaise-l-ultime-discours

Un dernier texte enfin, datant de 1915, depuis la prison où elle était enfermée pour incitation à la désobéissance, Rosa Luxembourg écrivait dans son journal :

«La guerre entre les nations est venue imposer la lutte des classes, le combat fratricide du prolétariat, massacre d’une ampleur sans précédent. Ces millions de morts, nefs sur dix sont des ouvriers et des paysans, c’est une guerre inédite, industrielle, déclenchée au nom du nationalisme mais menée pour la domination des marchés. Cette guerre ouvre en vérité la voie à la mondialisation du capital, à la conversion de toute richesse, de tout moyen de production en marchandise et en action boursière. Elle transforme les êtres en matériel humain. C’est l’avenir d’un socialisme humaniste que cette guerre est en train de détruire».

Or, des pacifistes, il y en avait des deux côtés de la frontière.
Si les peuples français et allemands avaient suivi Jaurès, et de l'autre côté de la frontière, Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht, ses alliés socialistes et pacifistes, la 1ère Guerre Mondiale n'aurait tout simplement PAS EU LIEU, et ces millions de morts auraient été évités …


Rosa Luxembourg


Karl Liebknecht

«L’ennemi principal est dans votre propre pays», disait aux peuples d’Europe le leader Spartakiste Karl Liebknecht en mai 1915, dénonçant la tuerie internationale.

This post was edited by dijonnais on Nov 9 2018 01:50pm
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J'ai tenu 30s. Pas le moral en ce moment, ce type m'a tué.
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Quote (G0A @ Nov 10 2018 06:48am)
http://www.youtube.com/watch?v=Gtw3VfBRzpk

La meilleure réponse est là ...

https://laec.fr/chapitre/3/la-planification-ecologique
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LA "meilleure" réponse à quelle question ?
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Quote (G0A @ Nov 11 2018 04:23am)
LA "meilleure" réponse à quelle question ?


Oui
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